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Les voyages d'Ouralie

24 septembre 2023

Le voyage de Toubo - 3 Le retour

Six mois de détresse, de prière, de larmes viennent de s'abolir, laissant place à  la joie, mais aussi déjà, l'angoisse de l'avenir ! Comment empêcher la récidive ? Toubo me reconnaitra-t-il ?  comment supportera-t-il la captivité dans la maison, que tout le monde me préconise, d'une durée de six semaines minimum ? Sera t il encore là demain, seulement ?

Je suis tellement admirative de retrouver mon chat grandi, solide, il s'est tellement bien débrouillé pour trouver de l'aide, des gens pour le nourrir tout le long de ce parcours de presque six kilomètres ? combien de temps a t il passé auprès de combien de foyers ? Comment si jeune a t il pu ne pas périr écrasé sur la grande route qu'il a suivie, tel un Tom Sayers félin en quête d'aventure ?

La dernière famille m'a dit qu'il n'était la que depuis trois semaines environ, faut il les croire ? Auraient ils honte de me dire que Toubo était là depuis janvier, et qu'ils ne se seraient pas souciés assez vite de son tatouage ? Je ne le saurai jamais, meme si encore maintenant la nuit, il m'arrive de questionner mon petit matou sur son aventure, il se contente de frétiller d'une oreille mais il ne répond pas...

Je prépare ma petite maison au retour de l'enfant prodigue. Je scotche la chatière, la cache derrière un tissus éponge également scotché sur la porte, je ressors le bac à litière de la cave pour la remettre en place comme autrefois, quand il était tout petit, dans la salle de bains. Je préviens Minette Noire que son bébé est de re tour, mais va t elle l'accepter ?  On convient d'une certaine heure, un peu après midi, l'heure où Toubo se présente pour le déjeuner (!) Le papa va l'attirer dans la cuisine avec un bon morceau de poulet, dès que je me serai garée dans l'impasse. Puis refermer la porte fenêtre tout en lui tendant son assiette, et moi, je rentrerai par la porte d'entrée, avec ma caisse de transport. Et on verra.

La maman (moins malade et décrépie que sa fille me l'avait laissé entendre - c'est surtout la fille qui souffre d'acouphènes et d'allergie aux ondes. Elle vit avec  un casque d'aviateur toute la journée... )  vient m'ouvrir la porte. et je m'approche de la cuisine. Il est là, en train de dévorer son poulet, je rêve... il tourne la tête vers moi, et nos regards se croisent. Je sais qu'il me reconnait, et reconnait ma voix qui lui dit c'est bien toi ? Il me fixe deux secondes, et comme je m'approche, soudain pris de panique, il s'enfuit vers l'escalier ! Mais s'arrête sur une sorte de palier protégé par une barrière en bois. il est légèrement plus haut que moi, ce qui le rassure, il continue de me fixer sans émettre le moindre son. J'approche alors le bouquet de plumes qui l'amusait tellement, des plumes de cygnes que j'avais ramassées près du lac de Miribel, et attachées par un élastique pour cheveux. Il le hume profondément, voilà, il s'en souvient ! je lui parle encore, doucement... mais je fais l'erreur de vouloir le toucher et là comme un fou il dévale l'escalier, fonce dans le salon, se heurte aux vitres de la baie, saute, et saute encore, toujours en silence et enfin il reprends l'escalier et va se réfugier  à l'étage, sous un lit ou dans la salle de bains... On se regarde tous les quatre, perturbés par cette scène violente et inattendue...  J'ai l'impression que je baisse dans leur estime, mais ils se reprennent bien vite devant ma déception...  Je saurai plus tard que Toubo était encore en mode survie, incapable de communiquer vraiment, je comprendrait qu'il m'a reconnue, mais dans ce cadre étranger, il m'a prise pour un fantome (le chat est par nature attaché à sa maison, et son humain en fait partie !)...

On a convenu de lui laisser du temps. Je reviendrai une ou deux fois pour qu'il s'accoutume à me voir chez eux, et ce fut fait. Le dimanche, je suis allée avec ma fille prendre le goûter sur la terrassse.  Et nous n'avons pas tardé à voir la tête de Toubo émerger des buissons en contrebas, pour assister à la scène... Mais il ne s'est pas approché... 

La famille partait en vacances dans quelques jours. Il fallait agir. J'ai redemandé la cage trappe à l'association, je l'ai apportée à la maison, j'en ai expliqué le fonctionnement au papa, et la façon de la préparer... Déjà, laisser la trappe dehors, afin que Toubo s'habitue à la voir.  et le jour convenu, placer l'appat à l'endroit idoine, installer le piège... et laisser entrer le chat, attiré par l'odeur.  Ne pas l'avoir nourri depuis le matin, et en petite quantité. Avec ma fille, on attendrait la fin de l' opération au supermarché voisin.

Cela n'a pas trainé. On a fait rapidement quelques courses, l'esprit ailleurs, et quand on fut à la caisse... téléphone de Muriel (la fille) : C'est bon, il est dans la trappe ! On reprend la voiture, je tremble, se débat-il ? devient il fou comme la première fois ? Eh bien non, quand nous arrivons, je le vois dans la cage, tranquille, en train de   manger sa barquette de Sheba, sa marque préférée ! Sans perdre de temps, on salue la famille en se confondant en remerciements, et on charge à grand peine la trappe dans la voiture, comme elle est lourde et difficile à manoeuvrer, très longue et la  poignée pas au milieu, si bien qu'elle bascule et je n'ai qu'une peur qu'elle s'ouvre !!

Toubo ton voyage est fini, je ne sais pas encore si tu en seras heureux ou désespéré, si tu retourneras  l'état sauvage ou seras de nouveau mon petit enfant, je te prendrai comme tu es.

Arrivées chez moi, on pose la trappe dans le salon. On referme la porte. On laisse passer un moment avant d'ouvrir la cage. Toubo est calme, il regarde autour de lui, sur la table où il venait manger, je pose une assiette avec de la pâtée, et j'ouvre la porte... Et là il saute sur la table direct, et le miracle a lieu ! Il se frotte contre mes bras, mes mains, lui qui ne supportait aucun contact, il se tourne et se retourne, avant de commencer à manger il est certain que cette fois, pour lui, je suis "in the right place" !! 

dans la trappe!

premier quart d'heure

sur le lit

c'est merveilleuxToutes ces photos ont été prises le premier jour, et montrent que Toubo a réinvesti tous ses lieux familiers : mon lit, le canapé, sous la table, et retrouvé sa maman un peu méfiante d'abord, mais brave fille, elle l'a quand meme adopté sans problème !

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Tout se passait si bien qu'au bout de cinq jours, n'y tenant plus (on était au coeur de l'été!) j'ai ouvert la porte vers le jardin... Le comportement de ce phénomène de chat était tout à fait normal, adapté, de nouveau il dormait avec moi, jouait avec ses plumes, mangeait de bon appétit. Il rôdait bien autour de la porte, mais sans faire de caprice. Content d 'être chez lui.

Alors si tout était si simple... Je l'ai pris dans mes bras pour le promener dans le jardin, lui ai montré la terrasse, l'abri, ma voiture nouvelle pour lui, et les choses se sont faites toutes seules.

Bien sur il a fallu des mois pour que je lui fasse confiance, et le laisse sortir sans m'angoisser. Très longtemps je l'ai appelé dès que je le perdais de vue, et il venait à mon appel. Tous les soirs. La plupart du temps il  rentre de lui meme, mais s'il tarde trop, je sors, avec la torche du téléphone, et je l'appelle dans la rue. Il revient en galopant, ou au contraire, fait durer le plaisir, s'arrete, refuse de rentrer, alors je reviens une demi heure plus tard...

IL ne se plait plus dans sa pension de luxe. Je l'ai compris au bout de deux fois, deux petits  voyages de trois ou quatre nuits où j'ai préféré le savoir en sécurité. Eh bien l'hotesse est restée cette fois plus évasive, j'ai compris qu'il était resté seul à se morfondre et quand on me l'a rendu dans sa valise de transport, il s'est mis à "parler" comme jamais il ne l'avait fait, une langue inconnue, extatique, fou de joie, ou en colère ? non, heureux de me retrouver, bien sur. ...  La seconde fois, en arrivant devant la porte de la pension, il a reconnu le lieu et s'est mis à "pleurer" comme jamais il ne l'avait fait, aussi... comme un enfant, oui, il "chouinait" mais avec une terrible sincérité ! Je ne pouvais plus reculer mais je me suis jurée de renoncer à la sécurité de la pension.  A jamais.

Maintenant, quand je pars, il reste à la maison (mes voisins font tous de meme et encore, n'ont pas de chatière, alors le chat reste dehors !! ) Ma fille n'habite pas loin et passe deux fois par jour, et chaque fois elle voit mes chats, me rassure en vidéo...  j'ai appris à lui faire confiance.  Il ne repartira plus.  Et il garde la maison, mon petit ange gardien...  Il est patient, il attend mon retour, il sait que je reviendrai.

"Dieu est l'âme des animaux" - cette citation de Fernando Pessoa guide mon amour pour ce chat d'exception. Ce mantra n'est pas de lui mais d'un "obscur scholastique " du  haut Moyen-Age.  "Deus est anima brutorum".

 

Trop beau

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17 septembre 2023

Le voyage de Toubo - 2

Suite -

Nous sommes le 16 janvier 2022. Le matin, je vais échanger ma Dacia rouge contre une Opel Corsa grise, avec la clim. Il a gelé cette nuit et je dois faire attention sur la route blanchie et glissante. Quelle déveine ! Mais je ramène la voiture sans encombre, et la gare à sa  place, dans l'impasse où se trouve ma maison sans garage.  Peut être ce changement de voiture aura son importance pour la suite ?

Juste avant la tombée de la nuit, je croise dans le jardin mon Toubo, à demi caché derrière le tilleul, il me regarde intensément, je lui souris et lui adresse un petit mot d'amour, c'est la dernière fois que je le verrai, avant longtemps. Et longtemps j'ai cru qu'il me disait adieu...

Le soir il ne rentre pas manger. La nuit, il ne vient pas comme souvent, parfois mouillé ou puant l'essence (il doit se mettre sous les voitures pour se réchauffer) et je commence à paniquer. Au matin je l'appelle dans tous les environs,  en vain. Il a commencé son voyage et moi le mien, mon voyage à sa recherche. Un voyage initiatique où j'apprendrai tant de choses sur les chats, la communication animale, le fil d'argent qui nous relie, mais d'abord, et très vite, la recherche active dont j'élargis le cercle au fil des jours d'absence.

Cette absence insupportable, si douloureuse, mais au début je pense qu'il reviendra, se retrouvera, m'entendra, parce que j'arpente les rues du village, je sonne aux portes, je pose des affiches au supermarché, à la pharmacie, chez les vétérinaires, aux feux rouges, sur le panneau de l'école, avec ma fille on ne ménage pas notre effort, il faut faire vite, le temps est glacial, au coeur de l'hiver, je l'imagine affamé, perdu, se laissant mourir, attaqué pâr les renards, je pleure, je pleure, mais je lutte et veux y croire encore. Et ce n'est que le début... La police municipale est prévenue aussi, je remue ciel et terre pour retrouver mon petit  matou !

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IMG20220209152927Le village est très étendu, l'habitat fait de maisons anciennes et nouvelles, sans lotissements, à part un ou deux tout récents, faits de maisons blanches et carrées, façon "architecte", où je trouverai la première piste. Suis-je déjà passée là ? L'hiver froid de cette année-là confine les gens chez eux, alors je m'adresse au réseau social local "Vivre en Côtière".

J'ai une foule de conseils pour retrouver les chats perdus, du soutien, du réconfort, mais aussi des reproches :  on ne laisse pas sortir un chaton de  neuf  mois !  Une femme adorable, Anne, pratique la communication animale de façon gratuite et a eu plusieurs succès. Elle me propose son accompagnement et me donnera plusieurs pistes, elle "voit" de la rocaille, des volets percés d'un motif peu ordinaire, une maison rouge, une cabane.. je trouve tous ces lieux, lui envoie les photos, c'est bluffant, il est passé par là, mais il est déjà ailleurs...

IMG20220127200647ET puis j'ai un appel d'une jeune femme qui vit dans un des lotissements "modernes" et qui voit régulièrement un siamois, qui vient chiper la nourriture de ses chats ! Elle s'arrange pour le prendre en photo, de nuit, car il ne vient que la nuit tombée. Bien sur j'aimerais y croire, mais je sens que ce chat n'est pas Toubo. Surtout qu'elle ne peut pas dater le début de sa présence, et que d'autres habitant le voient depuis un certain temps... Anne aussi suit la piste, ma maison n'est qu'à 100 mètres à vol d'oiseau de ce lotissement, il se peut que Toubo, passant par les jardins, ai rejoint par erreur ce lieu de vie où il trouve de quoi manger ? Elle vient chez moi, elle ressent chez ce matou de la détermination, un caractère têtu, elle le prend pour Toubo, avec plus de certitude que moi.

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le sosie de oncle Fétuyde, qui a fait le lien; Si je regarde le visage de ce matou, c'est Toubo que je vois... Curieusement, quand j'ai mis la trappe au coin d'une ruelle en face le lotissement, garnie de thon en boite, il m'attendait déjà. Je me suis éclipsée un quart d'heure en retournant dans ma voiture pour me protéger du froid (on devait être début février) et il était là, tout sage... Il faisait si sombre que je n'ai pas pu distinguer s'il était tatoué ou pas. Alors je l'ai emmené chez moi et j'ai posé la trappe sur la table de la terrasse. A propos, la responsable d'une association m'avait prêté cette trappe à ragondins pour l'occasion. Mais il n'était pas tatoué, et pas castré... De là à penser que j'avais devant moi le père de Toubo, il n'y avait pas loin ! Surtout que Minette noire s'est approchée et s'est enfuie aussitôt en crachant son mépris et sa peur !!  Deux ans après, la bête est toujours là, dans ce lotissement, il n'est à personne, comme naguère Minette Noire, et comme, sans doute, mon Toubo perdu...  J'ai du retourner au lotissement et libérer le matou, piste close...

Les semaines, les mois passent, Anne s'est un peu retirée du jeu, gênée de constater qu'elle a pu confondre Toubo avec ce gros matou, mais répondra présente chaque fois que le moral trop bas, je fais appel à elle...  J'élargis la zone de recherches, mais chaque soir je vais appeler mon chat autour de la maison (il y a une cabane, "vue" par Anne) des prés (elle le voit courir dans un pré avec des fleurs jaunes) bottes fourrées, bonnet, gants et lumière du portable... et je rentre, vaincue...  Un radiesthéiste amateur me signale Toubo en vie, mais avec une énergie en baisse, il est sur les hauteurs de la Côtière, près d'une ferme, qu'il me montre sur un plan GPS. On y va avec ma fille un beau dimanche, on interview les gens de la ferme, en effet, ils accueillent des chats errants, mais aucun siamois ces derniers temps. Grosse déception...

Tout le temps, je pense à  lui. J'essaie moi aussi de "voir", j'essaie de maintenir le lien qui nous unit, le "fil d'argent" censé l'aider à rester en vie, à revenir, à se montrer pour qu'on le trouve et qu'on me le rende.  Je lui parle, je recense encore et encore les causes possibles de sa disparition ce soir d'hiver.

- Avoir été entrainé par d'autres chats plus loin que sa zone de confort. Si bien qu'il s'est perdu. Trop apeuré pour répondre à mes appels, en situation de survie.

- S'être blotti dans un moteur de voiture et avoir été broyé, ou emmené loin.

- Avoir été volé car trop mimi, mais il ne se laissait jamais approcher par quelqu'un d'autre que moi.

- Avoir décidé de changer de famille.

- S'être mis en tête que je n'étais plus là et parti à la recherche de la voiture rouge...

- Avoir été pris dans une bagarre et être mort, ou avoir été dévoré par un renard. il y en a qui descendent de la Côtière...

Pas un jour sans " faire quelque chose pour Toubo" : nouvelles affiches, nouveaux contacts, nouveau quartier à explorer, et je ne parle pas des fausses pistes où le siamois se révélait être un  persan,  ou appartenait à quelqu'un .... Un siamois qui lui ressemblait avait été perdu, j'ai eu un choc en voyant sa photo sur le site, au point d'accuser la personne d'avoir détenu le mien... Surtout que son pseudo "Oncle Fétyde" ne m'inspirait pas  trop...  et aucun des siamois recensés n'était tatoué. "Oncle Fétyde" on le verra, aura son importance pour la suite !!

Restait la piste de la route 84... Une ancienne "nationale" devenue "départementale" mais très passante, meme ralentie par des feux et des dos d'ane au passage des communes limitrophes.  Elle relie Lyon à Genève. Le chat d 'une voisine y avait d'ailleurs laissé sa vie...

Mais à partir du 29 mars, un siamois était aperçu par plusieurs témoins, traversant de nuit parfois, ou trottinant le long de cette voie importante. s'enquillant dans une impasse où il y a des maisons. On me disait qu'il semblait en forme, alors que j'imaginais Toubo amaigri et malade, blessé sans doute aux pattes, en piteux état...  Il devait appartenir à quelque riverain, mais dans l'impasse et autour, personne n'avait de siamois, je suis allée voir.

Il y eu aussi la piste d'un chalet où un monsieur recueillait des chats errants, au dessus de mon village, un chalet non habité, en pleine forêt, j'ai laissé un  mot au propriétaire, ayant vu plusieurs chats autour du chalets, des gamelles, des bidons d'eau. Mais pas de siamois toujours.

Anne le voyait à l'ouest de chez moi, ainsi qu'une autre " voyante" bénévole, deux témoignages identiques, alors j'ai écumé les  rues de ce quartier, j'y allais tous les jours, guettant dans les jardins, parlant à tout le monde dans la rue.. suscitant d'autres témoignages aussi vains les uns que les autres.

Jamais il n'y eut tant de siamois dans la nature que pendant ce printemps-là... Alors je gardais l'espoir, surtout que tous les "voyants" m'assuraient sans hésiter que Toubo était en vie et en bonne santé.

L'été était arrivé maintenant mais je ne renonçais pas. Un témoignage parlait d'un siamois qui "se promenait" vers la  pharmacie et le cabinet vétérinaire de la Boisse, justement le long de la route 84.. Mais la personne s'excusait presque "ce chat me semble bien gros et bien beau pour être perdu, il doit appartenir à quelqu'un..."

Et quelques jours plus tard, ma fille voit avant moi une  publication de "Oncle Fétyde" alias Maelys  et m'appelle plusieurs fois en urgence

post sauveur Et alors c'est le choc, le gros choc. Bien sur que c'est Toubo cette fois, c'est lui le chat de la route 84, de la pharmacie, à six kilomètres de chez moi ! Et le tatouage... mais je suis surprise par sa tête aussi noire d'où sortent ces yeux bleus hallucinants !! je pleure, je tremble, je contacte Maelys ou ma fille le fait à ma place, on a  maintenant l'adresse et le téléphone de ceux qui ont fait cette trouvaille énorme ! un couple de retraités et leur fille, qui nourriraient ce chat depuis... trois semaines seulement. Et le voyant tatoué, ne pouvant pas attraper le chat, se souviennent de l'annonce de Maelys, plus récente que la mienne etc etc...

On est le 28 juin, l'après midi. Je dois attendre la fin de la sieste des parents pour appeler la fille de la maison, Muriel. Je suis tellement anxieuse dans la peur de m'être trompée, dans l'incomréhension aussi de le voir si bien portant ! C'est ma fille qui prend le téléphone. La personne est lente,  trop lente, mais posée... c'est sur. Elle nous parle de ce chat qui ne miaule jamais,  vient se faire nourrir trois fois par jour, sans se laisser approcher,  puis retourne dans les fourrés, et le pré voisin, chassant les autres chats du coup,   et puis enfin, elle énonce la moitié des chiffres et lettres du tatouage qu'elle a pu déchiffrer à grand peine.

Oui, c'est lui !!! Mon Toutounet !

 

 

 

16 septembre 2023

Le voyage de Toubo - 1

Presque six mois d'errance pour mon petit chat adoré, que j'ai appelé Toubo dès les premiers regards. Choisi dans la portée de quatre chatons que leur mère fugueuse, recueillie de justesse, avait mis au monde... dans mon lit, en pleine nuit. Elle si sauvage était venue près de moi quand j'ai entendu des bruits étranges, un grouillement bizarre... déjà ? je la savais pleine  mais pas si vite maman ! Etais tu, Toubo, ce premier chaton blanc gros

 

comme une souris blanche alors que Minette est toute noire ? Je n'en sais rien, en tout cas un peu dégoutée il faut dire, je t'ai presque jeté par terre au pied du lit avant de me lever en catastrophe, et d'installer minette dans la cagette tapissée de chiffons, dans un coin du salon. Et j'ai rapporté aussi le petit naufragé, et laissé la nature faire son oeuvre...

Au petit matin, il y avait deux noirs et deux blancs, un de chaque sexe tous en parfaite santé.  Le choix a été vite fait : j'ai pris le petit mâle blanc, c'était le plus gros, je rêvais d'un cbat blanc. Inespéré vu la couleur de la minette errante qui venait de trouver son foyer ! Déjà des petites touches de brun, le museau, les oreille, la queue, le bout des pattes... plus tard, quand j'ai vu que ses yeux restaient bleus, j'ai compris que j'avais affaire à un faux siamois (forcément) et cete idée m'a réjouie.  Je n'ai pas eu de mal à placer les trois autres, j'ai fait stériliser minette un peu à regret  mais bon... et voilà, j'avais ma petite famille de chats à la vie à la mort, cela devenait possible dans ma nouvelle petite maison, pour laquelle j'avais quitté mon grand appartement perché.

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Mon Toobo

je craque

pas commodeVoici mon adorable bébé, et sa belle maman, il était né le 9 avril 2021, et très vite avec ses frères et soeurs, ils ont eu  envie de trotter à l'extérieur. L'adaptation a été faite progressivement, pour qu'ils s'impregnent des lieux et ne se perdent pas.  D'ailleurs, je ne les quittais guère des yeux, et je les rentrais au bout d'un moment.

J'avais eu un chat pendant 16 ans lorsque j'habitais dans mes deux maisons de fonction successives, jamais il ne s'est  sauvé, ni perdu, alors j'avais confiance... Surtout que  Toubo, c'était le moins dégourdi de la fratrie, le plus pataud, le plus gentil. Je l'aimais aussi pour ça, pour cette différence d'avec les autres chatons, trop agités, énervés, se battant sans arrêt. Le calme et la légère distance de Toubo me semblait de bon aloi...

Il a donc grandi chez moi, avec un accès à l'extérieur quasiment libre, mais son appétit le ramenait toujours à la maison. Un jour pourtant il est rentré avec deux pattes toutes  râpées, sanguinolentes, je n'ai pas vu tout de suite les blessures car il était venu se nicher contre moi... Horrifiée, pensant qu'il s'était blessé en franchissant un grillage aux pointes vives, j'ai foncé avec lui chez le vétérinaire.  qui l'avait récemment vacciné.  D'après lui, il se serait blessé en voulant échapper à une voiture, se râpant les pattes sur le bitume, il avait l'habitude de ce genre de blessures... la patte la plus atteinte a été strappée dans un gros  bandage bleu, il y avait des soins à faire, des antibiotiques à faire prendre, et le minet a été très sage, je pleurais de le voir marcher avec sa "patte bleue", se hissant dans sa litière malgré tout, stoïque... Je comptais les jours...

 

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A cette époque, Toubo avait un peu plus de quatre mois. D'autres péripéties ont suivi : une première expérience de pension, très mauvaise pour lui, où il ne mangea rien pendant trois jours, prostré dans un coin, avec d'autres chats adultes qui tournaient en rond dans une pièce commune puant le désinfectant, alors qu'on m'avait promis de le mettre dans un "coin chaton", mais c'est bien là qu'on la retrouvé, tapi dans un recoin sous les cages d'isolement... Arrivé à la maison, il s'est aussitot gavé au point d'en être malade, donc retour chez le véto, bons conseils, et adresse d'une pension féline "au top" à 15 km de chez moi, car je devais, par malchance, repartir aussitot pour cinq jours !! Comme je m'en suis voulue ! heureusement, l'hotesse de cette   pension m'a rassurée, fait visiter les "chambres" individuelles avec chacune son jardin, meublée comme des maisons de poupée, et m'a promis qu'elle veillerait à ce qu'il mange et soit heureux.... Ce qui fut vrai, heureusement. Corine m'envoyait à Lisbonne des vidéos de  Toubo en train de manger sa pâtée, me disait qu'il jouait avec un autre petit siamois, et retrouvait la forme... 

Puis il y a eu l'épreuve morale - pour moi - de la castration, jugée maintenant si nécessaire à la bonne santé des félins, évitant les bagarres, les fugues et la reproduction sauvage, oui mais... Enfin je l'ai fait.  L'automne puis l'hiver furent là, second séjour à la pension en décembre, tout aussi positif et un beau matou au fier maintien, qui rentrait parfois tard la  nuit mais sautait sur mon lit tout mouillé, et ronronnant, le bonheur tranquille avec mes deux chats, sauf que Toubo  - victime ou coupable ? - préparait son coup... Lui aussi son voyage en réplique des miens, pourtant bien courts.

En tout cas, sur la distance, il m'a battue... le sien a duré presque six mois !

Quelques images de cette première époque.

première souris

nov 2021

23 nov

avec bo mai

amour2

 

 

 

Il y eut la première souris (première photo), les leçons de chasse données par maman chatte, le premier arbre de Noel.

 

Le chaton blanc avait comme prévu bien foncé aux couleurs de l'automne, s'il gardait un cou et un  poitrail blanc immaculé, le reste de sa robe virait au  beige, et les "points" - prononcer à l'anglaise - devenaient presque noirs : museau, oreilles, queue, bout des pattes, et meme les coucougnettes fantômes !

Il avait toutes les couleurs que j'aimais, thé café chocolat café latte et blanc chantilly... et  ses yeux merveilleux d'un implacable azur, magnétiques.

 

J'étais en adoration....

 

 

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A droite, c'est la dernière photo avant sa disparition, le 11 janvier 2022.

J'imaginais longtemps qu'il préparait sa fuite, triste et anxieux de partir, mais poussé par son instinct d'aventure ?

A SUIVRE....

sa dernière image

12 septembre 2023

Gdansk, choses vues

Une excursion à Oliwa : cette petite ville de banlieue abrite dans un grand parc, une superbe église de style Art Déco, une cathédrale plus exactement, célèbre pour son intérieur  baroque et surtout son orgue réputé. En saison des concerts gratuits ont lieu tous les après-midi. J'ai eu envie de cette respiration musicale, surtout qu'un festival Mozart se préparait, et que j'ai peu entendre et voir une répétitions dans un théâtre de verdure, sur le chemin de la cathédrale.

J'étais venue en train, après moults vérifications de quais et de destinations, surtout que la gare centrale était alors en travaux.

 

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IMG_20190821_155516602~2

IMG_20190821_153403291~2Le concert fut très beau ! Puis je suis rentrée par le parc mouillé d'une pluie  estivale, chaude et douce.

 

J'ai consacré une matinée au "Musée de la Guerre", situé pas loin de mon hôtel, j'ai pu m'y rendre à pied. Récemment ouvert, il est très moderne, intéractif et surprenant. Il y avait une longue file d'attente, mais ça valait la peine. Ce qui m'a le plus surprise, c'est de soudain me trouver dans une rue de Dantzig, pendant la  guerre ! Un décor grandeur nature, avec des boutiques anciennes, des passants, un bruitage savant ! L'expérience est bluffante ! une autre "immersion" nous plonge pendant une bataille de rue, avec un char, des ruines, des armes....  Ce Musée est passionnant, j'y ai appris beaucoup de choses;

 

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Cela fait deux fois que je vais en Pologne, et dès 2006, pour Cracovie, le pays m'avait semblé plutôt prospère, apaisé, un pays européen comme les autres, en fait. La Pologne a vite rattrapé son retard, sans pour autant perdre son âme !

 

12 septembre 2023

Gdansk, une journée à la plage...

Sopot, c'est la riviera polonaise ! Un charme "mitteleuropa", la possibilité d'y accéder en bateau (avec retour en train) le souvenir d'une scène du "Tambour", et la célèbre jetée de planches grises qui n'ont rien à envier à celles de Deauville.  Une très belle journée, un temps radieux, une température idéale, oui, le soleil peut se passer de canicule !  j'aurais pu me baigner dans la Baltique si j'avais emporté le nécessaire.

J''avais réservé le bateau la veille, sur les bords de la Dluga. Quel bonheur de partir en joyeuse compagnie sur ce grand bateau à double pont, longer d'abord les maisons des quais, puis les célèbre chantiers d'où est parti "Solidarnosc", dans les années 80.  Le bateau suit tranquillement le chenal, et puis enfin, l'horizon s'ouvre en plein sur la Baltique, toute bleue... Emotion. Le navire accoste au bout des fameuses planches. Pour y accéder, il faut maintenant naviguer ou bien payer l'entrée ! Je marche religieusement sur ces planches mythiques. Un jeune homme distribue gratuitement  des échantillons de  Schweppes aux agrumes, sortis d'un bac à glace. J'en déguste un assise sur le pont... Avant de partir à la découverte de la petite ville balnéaire : son Grand Hôtel majestueux, la maison biscornue, des rues commerçantes, un petit square avec une jolie fontaine, au calme...

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J'ai gardé le meilleur pour la fin : la plage ! sable blanc, vagues bleues, pas trop de monde mais du monde un peu, aménagements agréables, aurais je eu le courage de m'y baigner ? vu le peu de baigneurs, la Baltique doit etre bien fraîche... Je me contente de m'asseoir dans le sable et de marcher le long du rivage, les pieds dans l'eau...

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11 septembre 2023

Gdansk, le coeur de la ville

Je me tourne de plus en plus vers les destinations nordiques, non seulement à cause du réchauffement climatique, mais par affinité réelle. Ces lieux sont parfaits pour vivre de beaux étés, surtout si l'air marin vient encore les rafraîchir et faire rêver.

De la Pologne, je connaissais déjà Cracovie, choisie parce que c'était la seule grande ville qui n'avait pas été détruite pendant la dernière guerre, et tous ses bâtiments étaient donc authentiques. Entre Varsovie et Gdansk, le choix fut vite fait. J'avais tellement aimé le film "le Tambour" qui se passait à Dantzig (le nom allemand de la ville) que j'avais envie d'aller voir. Et puis Dantzig est au bord de la mer, c'est un port, il y a des mouettes et des bateaux, il n'en faut pas plus pour me séduire. J'étais curieuse aussi de voir la restauration, si elle était réussie, et de naviguer jusqu'à Sopot, ville balnéaire que l'on voit dans le film, à un moment. Curieuse de vivre l'été du nord, frais et bleu en général, loin des hordes de touristes, quelque chose de rare, qui me parle.

Ce voyage fut le dernier  avant le Covid et son enfermement, fin aout 2019. Je logeais dans un hotel Ibis Budget, proche du centre, agréablement coloré, situé dans une énorme maison de ville au toit pointu. Les alentours, je les devinais transformés en espaces verts après la guerre, mettant en valeur une rivière et son immense moulin en cours de restauration.

DSCN6126Un quartier agréable et tranquille, tout proche du centre historique !

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DSCN6128 et un petit déjeuner incroyable avec des saveurs nouvelles, des expériences inoubliables !

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fontaine de Neptune

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façades

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10 septembre 2023

La piscine et autres lieux sympathiques

Bon, je n'ai pas pu faire descendre mon curseur pour passer à la piscine Sundhöllin, je déplace ici le sujet. Vu le peu de lecteurs que j'ai, pour ne pas dire aucun (!) pourquoi se donner tant de mal ? Le blog me sert d'album photo, et peu importe aussi qu'il ne soit pas dans l'ordre chronologique. Je me comprends ;-)

Sundhöllin est la piscine historique de Reykjavik (1937) et se trouve à deux cents mètres de mon hôtel, sur la rue Baronstigur, 45A. Et bien sur, j'avais prévu de la tester, et emporté un maillot de bain et une serviette. A l'accueil bonne nouvelle, l'entrée est gratuite pour les seniors. Quand je présente ma carte d'identité, l'étonnement de la caissière me fait très  plaisir ! Puis je me lance et tente de suivre le mouvement. Avant, je prends une photo depuis le hall d'entrée, car ensuite, c"est interdit.

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ouf, voici le curseur...  ce soir là il fait 11 degrés dehors et comme on le voit, les bassins sont à l'extérieur. Seul le bassin olympique est à l'intérieur, pas mal décrépi et difficile d'accès, il faut monter des escaliers mouilllés...  l'eau y est à peine tiède. Mais je suis venue surtout pour les bains à remous chauffés à 32 degrés, visibles sur la gauche de la photo, en face du bassin de natation bien plus frais, il y a aussi un bain froid pour les amateurs et cet espace pour parents et tout-petits au  premier plan...

Il faut déjà abandonner ses chaussures sur les escaliers qui descendent aux vestiaires. Toujours la meme insouciance... je dois laisser mes seules baskets sur les marches... Puis prendre un vestiaire à bracelet pour y déposer ses vêtements. La douche est obligatoire et doit se prendre sans maillot de bain ! bon, voilà que ça se corse. Je m'enveloppe de la serviette et prend mon maillot de bain dans la main... je regarde faire les autres femmes. la plupart se déplacent nues, et vont accrocher maillot et serviette sur des patères fixées au mur. Je fais de meme et ma foi, ce n'est pas si difficile, je l'avais déjà fait dans les douches de Budapest et de Prague !  Avant de sortir, on enfile le maillot de bain, mais il faut laisser la serviette à l'intérieur ! Bon, la dernière épreuve est de franchir les quelques mètres de carrelage qui me séparent du bain chaud ! BRrr... et là j'y descend le plus vite possible, il  y a du monde, mais toujours de la place.  Quel bonheur !!  L''eau n'est pas javellisée, mais soufrée, très pure et purifiante, chaude à souhait, et des bulles contre le mur d'appui, soulagent les tensions et euphorisent le cerveau ! Autour de moi, des gens  papotent, des habitués on dirait, j'admire les peaux nordiques blanches et roses, lisses, (le soufre!) ... j'ai bien du mal à sortir pour explorer les autres bassins, fais plusieurs longueurs dans celui qui est à l'intérieur, c'est très curieux de ne pas sentir le chlore...  puis je découvre un bain à 40 degrés où il ne faut pas rester plus de 15 minutes ! pas mal non plus, puis retourne dans le meilleur bain du monde ! j'ai vraiment du mal à partir !! D'ailleurs je reviendrai le dernier jour, car  mon excursion au Cercle d'Or a été annulée, et je parle trop mal l'anglais pour m'enquérir d'une autre solution. J'en profiterai aussi pour aller dans un grand centre commercial à l'extérieur de la ville, lui aussi avec navette gratuite (c'est inspirant, non ?) - Je sors de là euphorique et j'en profite pour aller boire une pinte dans un bar de Laugavegur (ma rue) pile poil avant la fin de l'happy hour !

Je joins pour finir plusieurs images de ma vie quotidienne dans cette ville très agréable : les petites maisons, les graphs, le port qui semble ne s'animer que le soir ? quelques repas, etc....

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10 septembre 2023

Brèves de la géothermie : Perlan - la piscine Sundhollin

Deux expériences inoubliables. Le chateau d'eau de la ville trône sur une colline en voie de boisement. ses citernes sont serties dans un dôme de verre et d'acier et alimentent la ville en eaux chaudes naturelles directement sorties de terre. On se demande comment les Islandais s'y prennent pour avoir de l'eau froide !!  Ce site industriel est devenu également un lieu de tourisme écologique, mais aussi de plaisir : la coupole abrite un bar et un restaurant, une petite galerie marchande, des salons de détente au mobilier design, et une promenade circulaire qui offre une étonnante vue sur Reykjavik et ses environs.

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DSCN0608J'avais pu me renseigner sur l'arrêt de bus le plus proche de la colline de Perlan, à la gare routière pas loin de mon hôtel. Le bus m'a laissée en bas de la colline, si bien que j'ai pu faire la petite marche à travers bois qui monte au réservoir. Bois est un bien grand mot, car les sapins et autres essences me semblent bien maigrichons. Sont-il enore en croissance ou arrivés au maximum possible sur cette terre aride ? Pour le retour, j'emprunterai la navette gratuite qui passe près de l'Hôtel de ville et de Harpa. L'entrée est gratuite, seul le centre de documentation est payant.  Mais je venais surtout pour la vue, et la partie récréative de cet étrange bâtiment. Sur la photo, on distigue les six citernes disposées en étoile autour de la coupole en verre.  Les aménagements sont encore récents et il y a encore quelques travaux en cours.

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Ciels changeants...

 

 

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9 septembre 2023

Les musées de Reijkavik

Je n'ai eu le temps que d'en voir trois, deux consacrés à des sculpteurs, et le troisième à un célèbre auteur de bande dessinée; Erro.

Asmundur Sveinsson (1893-1982) - Un peu en dehors de la ville, il faut prendre un bus pour y accéder. il est situé dans un quartier résidentiel, et proche de la plus grande piscine de la ville, à ciel ouvert toute l'année, grâce à la géothermie. La maison-atelier ressemble à une blanche mosquée, entourée d'un parc où sont e xposés plusieurs grands modèle. Accueil sympathique à l'intérieur, avec une pièce où sont proposés gracieusement cafés, thés et biscuits, à coté de portants où déposer ses manteaux. On y voit avec stupeur des sacs parfois ouverts, avec portefeuilles, appareils photos, portables etc...  La visite est libre et on découvre plusieurs pièces ateliers ou lieux d'exposition, petites scultures ou peintures, un style années 30 épuré et pourtant expressif, typique des oeuvres scandinaves (je commence à m'y connaitre!)  Voici quelques images :

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Le musée Elnar Jonssonar, fit  construire sa maison atelier sur une colline du centre ville, dans un coin plutot campagnard, proche de l' église-oiseau et du café Loki. On ne visite je crois que le parc, où sont exposés des bronze des années folle parmi les arbres et les pelouses.

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Et enfin, voici le musée consacré au dessinateur Erro, dont les BD sont très connues (j'avoue ne pas les connaitre avant cette sympathique visite dans une rue du centre historiqu : belles salles d'exposition de reproductions géantes, bibliothèque cosy avec le traditionnel plateau café biscuits, et des sièges moelleux, donnant sur le port et le ciel gris ce jour là. Les toilettes ne sont pas mal non plus !

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Erro

selfie au musée Hafnar

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9 septembre 2023

Harpa, l'opéra au bord de la mer...

Au début de la promenade du front de mer, jalonnée d'énormes rochers volcaniques lisses et multicolores, et du fameux Sun Voyager, se dresse l'immense opéra (2008) qui m'a beaucoup rappelé celui d'Oslo, par sa situation, son style dynamique et épuré, ses façades de verre où joue la lumière, ou bien absorbe le mauvais temps. Plusieurs étages comportant salles de spectacle, de concert, de répétitions, entourées de ces couloirs de lumière où l'on accède par des escalators. Il y a des coin repos accessibles à tous, des canapés noirs et jaunes, et j'avoue que j'en  ai usé quand une averse glacée noyait la ville soudainement ! Un endroit comme un cocon, ou une ruche musicale. J'ai pu y assister le samedi au concert d'une harmonie.  Les musiciens laissaient trainer leurs affaires dans l'espace public, leurs instruments, partitions et sacs à dos.  J'avais remarqué dans plusieurs musées, la meme insouciance - les visiteurs ou intervenant laissant trainer leurs appareils photos, ordinateurs portable et carnets de notes dans le vestiaire ouvert à tous les vents !  Une attitude qui a son importance pour nous, occidentaux habitués à bien garder ses affaires...

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Harpa 1Une touriste esseulée elle aussi me propose de me photographier, et elle en retour. c'est toujours sympa de ne pas systématiquement utiliser les selfies !

DSCN7485 J'ai fini par m'y sentir chez moi, Harpa n'est pas loin du centre ville, lui meme très réduit, pendant les soirées froides (11 degrés environ en mai) j'aimais venir là me reposer sur les sièges confortables, utiliser les toilettes en sous sol, regarder les affiches, monter sur les gradins ou observer la mer à travers le prisme des vitres armées...

 

hall Harpa

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