Cascais et Belem, les deux derniers jours
La fin de mon séjour sera consacrée à des lieux souvent vus et revus, j'ai nommé Cascais et Belem, à ne pas visiter un lundi car tous les musées ainsi que le monastère et la Tour sont fermés.
D'abord Cascais, entrevu l'autre jour, car occupée à me baigner dans l'océan. J'aime ce port de pêche tout proche de Lisbonne (20 minutes en train) qui est aussi très culturel et commerçant. avec en prime, sur la route cotière et à dix minutes de marche, la Boca do Inferno, un creux dans la falaise où s'engouffre la mer à grand bruit et fracas d'écume.
Sur la route accablée de la chaleur d'un été qui résiste, voici le Faro Santa Marta, éclatant de blancheur, qui abrite aussi un petit musée gratuit et un café avec terrasse surplombant la marina.
j'avais le projet de manger des sardines grillées, mais les restaurants de la petite ville ne m'ont pas inspirée, avec leur terrasse surchauffée et leurs "aboyeurs " insistants, je déteste me trouver dans un lieu à touristes, on s'en doute un peu!
J'ai été bien contente de trouver le Mac Do local, ma providence de partout dans le monde! surtout que sa terrasse est située plein nord avec des courants d'air!
Plus haut dans la ville, voici le parc Carmona et ses eucalyptus et palmiers, ses volatiles aussi (tiens où sont passés les paons?), et à coté le musée que je préfère : la Casa Paula Rego qui dresse ses deux pyramides roses entre les grands pins.
C'est une artiste reconnue, née à Cascais et qui vit' aux States. Mais elle a créé ici meme sa Fondation, avec des ateliers pour les enfants et une exposition de ses oeuvres, sans cesse renouvelée. L'intérieur est magnifique, d'un gris sobre, sur lequel tranchent les étranges compositions de l'artiste, colorées, provocantes, voire inquiétante.
Pour ne rien gâcher l'entrée est gratuite, en principe on ne peut pas photographier mais je l'ai toujours fait, sans flash et sans problème!
Je ferai un album spécial Paula Rego, prochainement, souhaitant faire connaitre le talent de l'artiste.
Je fais un tour sur le môle où les pecheurs déchargent leur cargaison de poisson - j'y ai assisté une fois - Ce soir, c'ets à un barbecue à bord que j'assiste!
La chaleur cède enfin, et le vent marin se lève, c'est le meilleur moment de la journée, avec le matin ..
Le lendemain c'est à Belem que je retournerai, souhaitant découvrir les deux nouvelles expos du musée Berardo. Mais je n'irai pas jusqu''à la Tour cette fois, car la chaleur a encore augmenté et surtout la population touristique! Des dizaines de cars sont rangés devant le parc, et des groupes menés par des cheftaines à fanion, se pressent de partout.
Je me jure que jamais je ne voyagerai dans ces conditions dégradantes! dussé je rester chez moi. C'est pour cela que je me prive de l'Asie et de la Russie, parce que dans ces pays la, le groupe reste indispensable mais je le vivrais trop mal.
Un détail m'attriste : ma chère cafeteria "Quadrante", à l'intérieur du CCB, n'est plus : on l'a remplacée par un improbable restaurant chichiteux qui propose une cuisine japonaise et italienne, adieu le sympathique self service et sa simple cuisine portugaise, on emportait son plateau sur la terrasse et voila! maintenant le personnel comme les prix ont augmentés de beaucoup, cela s'appelle "l'Oeste" : n'y allez pas!
si ça se trouve ils ne servent meme pas d'"imperial" (demi, en portugais).
Voila, c'est terminé, et je ne pense qu'à une chose : revenir en hiver!
Oui Lisbonne est une ville pour l'hiver, quand on aspire à cette douceur incomparable de février ici, le doux soleil, la lumière rasante sur les trottoirs décorés, il n'y a pas trop de touristes, à part les vrais connaisseurs, et ça fait vraiment du bien de trouver cet avant gout de printemp, ayant quitté la froide grisaille lyonnaise!