Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les voyages d'Ouralie
9 septembre 2013

Nouveau séjour à Lisbonne, c'est parti!

Une arrivée de galère, due à deux facteurs essentiels : le désormais inévitable retard d’avion 1heure) et mon insouciance face à la nécessité de prendre une extension de portable quand je vais à l’étranger : impossible de prévenir mes hôtes, qui devaient m’attendre à 21h à la gare de Santa Apolonia, et je nous avais pourtant laissé une marge !

Moi qui déteste être en retard, il a fallu compter ensuite avec le « recolha de bagagem « qui s’est trouvé être à l’autre bout de l’aéroport, il a fallu traverser toute la zone des duty free et En arrivant enfin dans le métro nouvelle galère, ma carte Viagem, pourtant rechargée, ne passait pas, tellement j’étais énervée ! Il s’est trouvé un ange gardien pour m’aider à passer, je ne sais plus comment !

Mais mes hôtes m’attendaient patiemment, Anouar et Maria, que je connaissais de l’année précédente, en un instant et deux bises, tout était oublié ! Mais Maria a essayé de me convaincre de me mettre au portable ..

Ils m’ont conduite à l’appartement, celui en face de celui de 2012, et très semblable, sauf qu’il est décoré dans des tons verts et bleus et qu’il dispose d’une adorable terrasse avec une vue sur le Tage (mais il faut le savoir !)

Anouar m’a bricolé un accès au cable, exactement comme l’année dernière car la wifi ici, refuse de fonctionner (comme pour le téléphone !) heureusement j’avais prévu le cordon jaune magique qui allait me relier au monde !

Rideau sur cette éprouvante arrivée sans parler de la saucée qu’on a prises en faisant 50 mètres sur le tarmac, à Lyon ! Ici la nuit est claire, demain il fera beau.

 

Dimanche matin. Réveil à huit heures passées, La cafetière électrique est d’aussi mauvais poil que la wifi et l’eau refuse de monter ; mais il y a aussi une cafetière italienne qui fera bien l’affaire. Je n’ai emporté que du café, deux vaches qui rit et trois pains au lait, j’en ai mangé un hier soir avec un œuf dur, il est donc urgent de faire les courses dès ce matin, profitant de la liberté lusitanienne d’ouvrir le dimanche.

En dix minutes de marche je suis sur la jolie place de Graça, ne résiste pas à faire un tour au mirador, je crois entrer dans l’église voisine par une chapelle latérale, mais je tombe sur une veillée mortuaire ! le défunt est allongé sur une table,  sous un suaire blanc, entouré des siens, pas question de faire une photo cela va de soi ..

Joyeuse animation du dimanche matin sinon, mais curieusement pas de messe à ND d’Ingraça dont j’aime les statues baroques.

A Minipresso, je remplis mon sac en nylon de l’indispensable : Planta fin, pain « intégral », tranches de fromage local, quelques légumes, biscuits « bolacha maria »  saucisses, pâtes, marmelade de coings etc .. l’avantage ici c’est que la pente est dans le bon sens quand je reviens chargée de courses ! il y a quand même dix minutes jusqu’à mon petit nid.

J’aurais une visiteuse pour meubler ma solitude, une jolie chatte avec un collier, qui passe par la terrasse pour venir quémander des caresses (elle refuse la nourriture, curieusement).

 

IMGP8674

IMGP8709

Un dimanche il y aura trop de monde sur les plages alentours et même en ville. Depuis trois ans que je viens ici, jamais je n’ai pensé à découvrir le centre commercial Colombo, paraît il le plus grand d’Europe, avec ses 400 boutiques et restaurants, je le croyais en banlieue, en fait non, il est accessible par métro et qui plus est sur la ligne Azul, la mienne !

J’ai l’obsession de me trouver une besace rouge, si je ne la trouve pas la bas ..

Colombo est superbe avec ses couleurs fortes, son architecture digne d’un jeu vidéo, ses espaces de repos avec sofas et doux éclairages, mais il n’abrite point de besace rouge : la mode d’hiver est déjà installée et les rouges sont d’un bordeaux bien triste !

IMGP8723

IMGP8730

IMGP8727

 

Retour en ville, au bord du Tage une belle expo photo en noir et blanc dont la mélancolie contraste avec l’intensité du lieu, paré des couleurs du couchant, je trouve que le Tage est haut, les deux colonnes ont largement les pieds dans l’eau.

IMGP8771

romantique

IMGP8786

 

Une bière à la Casa d’Alentejo, dans les échos des chants folkloriques venus de l’étage supérieur, le dimanche il y a toujours une « fregesia » qui vient feter quelque chose, j’adore ce palais de style mauresque, à la fois maison de la culture locale, bar en patio, restaurant, salle de spectacle. L’étage est digne d’un film de Resnais, avec ses grands miroirs ternis, ses palmiers en pots, ses vieillards qui sommeillent dans des fauteuil club.

Voilà, je rentre avec le 28 qui me dépose à trois cent mètres de chez moi, déjà le soir tombe, je dine de courgettes et de petites  pâtes en forme de navette.

Les nécessités d’organiser, gérer le temps, découvrir, mettent à distance tous mes soucis, mes chagrins, j’ai connu Lisbonne plus joyeuse, je l’ai connue aussi inquiète, mais jamais sans espoir. Et à juste titre .. jusqu’à maintenant.

Je dois la réinventer, l’investir différemment, ainsi que la nouvelle moi même dont le visage me surprend.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
O
Merci Maud, de ton commentaire "deuzenun" ça m'encourage! surtout que c'est du boulot avec une connexion pas top après une journée bien remplie:
M
J'ai hâte de lire la suite, quel plaisir de partager ton séjour !
M
J'ai hâte de lire la suite, quel plaisir de partager ton séjour !
Les voyages d'Ouralie
Publicité
Les voyages d'Ouralie
Visiteurs
Depuis la création 28 803
Pages
Publicité