Après avoir passé une partie de la matinée à éponger un petit dégat des eaux (les propriétaires ont simplement oublié de raccorder la vidange de mon évier à l'évacuation, - ou le manchon s'étant déplacé- au bout d'un moment la cuvette placée dans le placard en dessous s'e'st remplie et la cuisine a été inondée!

Mais l'incident a été réglé dans la journée par mes logeurs, j'ai trouvé le manchon duement raccordé!

En tout cas à Lisbonne ce n'est pas l'inondation, mais du soleil comme j'aime, à 27 degrés maximum. Lundi j'avais décidé d'aller à Belem au lieu de Sesimbra prévu, ayant été trop retardée par l'évacuation des eaux.

Je savais que la tour et le monastère étaient fermés, mais le Routard de 2010 retarde un peu : désormais le musée Berardo du centre culturel voisin est également fermé le lundi! c'est la partie contemporaine de Belem, un lieu babylonien qui organise toutes sortes de spectacles et possède ce fameux musée d'art contemporain (gratuit) dont les collections tournent régulièrement.

Donc voila, si le dimanche tout est ouvert à Lisbonne, le lundi tout est fermé!

Meme la cafète du CCB, que j'adore, avec sa terrasse sur le Tage, qui en plus a changé de nom et s'appelle maintenant "Oeste" au lieu de "Quadrante".

Tant pis, je suis là et j'ai de quoi faire entre le quai qui conduit à la Tour (à mon sens le batiment militaire le plus harmonieux, le plus élégant, on l'appelle ici "la Princesse", et au dela, j'ai découvert le tout nouveau centre Champolinaud, sa promenade et son bassin donnant sur l'océan, digne d'un décor de jeu vidéo.

Et puis, la "Confeitaria de Belem", celle qui fabrique des pasteis depuis 1865, une institution à Lisbonne, est ouvert, elle, et j'emporte sur un banc ce délicieux dessert, bien que j'apprécie peu le feuilletage, trop fin et trop craquant.

Je rentre à la nuit tombante, déjà plus détendue qu'en arrivant, je ne comprends toujours pas l'effet que me fait cette ville magique ..

Le lendemain, c'est mardi, jour de la "Feria da Ladra" une brocante géante qui se tient tous les mardis et samedis matin sur les hauteurs de Graça, à deux pas de mon petit appartement. On y trouvera aussi bien les professionnels que les particuliers faisant leur vide grenier sur un bout de trottoir.

C'est drole, ils sont tous à la meme place depuis l'année dernière, et j'ai déjà mes bonnes adresses : ce matin je trouverai un gros bracelet en résine transparente imprimé panthère, et une robe tenez vous bien : rose avec des rayures en travers.

Ensuite direction l'Estoril, avec le vague projet de me baigner, pas assumé, car je n'ai pas envie de m'encombrer : j'emporte quand meme une petite serviette de sport (celles qui n'épongent rien) de la crème à bronzer et mon maillot de bain, en fait je voulais juste me tremper les pieds.

La promenade de l'Estoril, que j'aime tellement sous le doux soleil hivernal, me semble plus banale, c'est juste une promenade de plage, avec tous ces gens en maillot, chapeautés, les filles en mini shorts, découvrant leurs longues jambes parfaites, elle a perdu sa magie de l'été en hiver.

Et il fait si chaud que je ne résiste pas, je trouve un coin tranquille (en fait il y a peu de monde par rapport au midi de la France, les gens travailleraient ils plus ici ?) et me voila en train de me contorsionner pour enfiler le deux pièces que 'j'aurais du mettre avant!

Bain divin dans un océan frais, propre et poissonneux, bain de soleil ensuite, mon livre ouvert sur le visage pour le protéger, bain encore, puis un petit tour à Cascais avant de reprendre un train du soir ..

9 et 10 septembre, Belem et Begnade

Partager cet article